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EN BREF
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Le secteur du vapotage fait face à une nouvelle menace : un projet de loi de finances pour 2026 prévoit d’assimiler les cigarettes électroniques et leurs liquides aux produits du tabac. Si cette mesure est adoptée, la vente en ligne de ces produits pourrait être interdite, soulevant de vives inquiétudes parmi les professionnels du domaine. Une telle interdiction serait synonyme de perte d’un canal de vente crucial et pourrait entraîner de lourdes conséquences économiques.

Une nouvelle mesure propose d’assimiler les cigarettes électroniques et leurs liquides aux produits du tabac, ce qui pourrait mener à une interdiction de la vente en ligne des produits de vapotage à partir de 2026. Cette décision, si elle est adoptée, aurait des conséquences significatives pour les amateurs de vapotage et pour les entreprises du secteur, redoutant une perte de chiffre d’affaires et des fermetures.
Une législation en préparation
Le projet de loi de finances 2026 inclut un article 23 qui propose d’intégrer les produits de vapotage dans la même catégorie que les produits du tabac. Cette mesure vise à renforcer la régulation autour de la vente de ces produits, en les soumettant aux mêmes restrictions que celles appliquées aux cigarettes traditionnelles. Selon des sources fiables, cette initiative pourrait également aboutir à une interdiction totale de la commercialisation en ligne des e-cigarettes et de leurs liquides.
Conséquences pour le secteur
La possibilité d’un tel changement suscite des inquiétudes parmi les professionnels du secteur. D’après la Fivape, organisation représentant les acteurs de la filière, la vente en ligne représente entre 25 et 30 % du chiffre d’affaires total des entreprises dans le domaine du vapotage. Des enseignes bien connues comme Le Petit Vapoteur et Vapostore pourraient faire face à une menace sérieuse sur leur modèle économique.
Un appel à la mobilisation
Pour contrer cette initiative, la Fivape a lancé une pétition, demandant le retrait des produits de vapotage de l’article 23. Ils soutiennent que le commerce en ligne ne se limite pas à un simple canal de vente, mais représente également un espace d’information, d’échange d’avis clients et d’innovation. Interdire la vente en ligne équivaudrait à priver des centaines de milliers de Français d’accès à ces produits.
Une perception biaisée du vapotage
Les autorités semblent percevoir le vapotage principalement comme un risque sanitaire, sans considérer les avantages qu’il pourrait avoir par rapport à la consommation de tabac traditionnel. En interdisant la vente en ligne, les acteurs du secteur estiment qu’ils seraient contraints de fermer leurs portes, empoyant des milliers de personnes. De plus, une récente étude a révélé que la vente en ligne permet également d’offrir un service après-vente et des tutoriels qui renforceront la satisfaction client.
Vers une taxation des produits de vapotage
Un autre aspect préoccupant concerne la taxation annoncée des produits de vapotage dans le cadre du Budget 2026. Cette initiative pourrait entraîner une hausse significative des prix pour les consommateurs, rendant les e-liquides encore moins accessibles. Selon les estimations, chaque flacon pourrait voir son prix augmenter de 30 à 50 centimes en raison de cette nouvelle imposition. Cela pourrait réduire encore davantage l’attrait des produits de vapotage pour les utilisateurs.
Une industrie sous pression
Les craintes d’une telle réglementation se font sentir sur l’ensemble de la filière, qui compte actuellement environ 3 500 points de vente en France et représente 20 000 emplois. Nombre d’entreprises indépendantes redoutent pour leur avenir dans un contexte où le e-commerce, un de leurs principaux canaux de vente, pourrait disparaître. Pour de nombreux acteurs du secteur, il est vital d’agir rapidement pour préserver l’avenir du vapotage en France.
Pour plus d’informations sur la situation actuelle et les implications potentielles, vous pouvez consulter les articles suivants : Ouest-France, Boursorama et France24.

